Il faut se rendre à l’évidence, l’idéal n’existe pas, même dans les villages des peuples autochtones. Le tourisme exotique pousse les gens à aller toujours plus loin hors des sentiers battus, cherchant à rompre avec leur routine pour découvrir un ailleurs qui serait parfait et enivrant de sauvagerie.
Des villages où le sacré, le tourisme, l’acculturation, les restes du colonialisme, la contemporanéité créent un mélange parfois déstabilisant voire piquant. Lorsque l’on pose le pied en terre Himba, on ne sait plus très bien où commence la réalité et se termine la mise en scène touristique. Mais peu importe, ce que l’on ressent profondément c’est cette humanité, cette culture ancrée, très présente jusque dans nos narines ! L’incroyable mélange de leurs revendications culturelles et de l’approvisionnement de certains villages par des ONG crée un ensemble de paradoxes inspirants.
Vernissage et conférence Le 24 Février
Exposition jusqu’au 31 Mars